Noir comme un mouton

C'est édifiant comme finalement entre le noir et le blanc mon coeur balance
Les écœurements des balancements me refont penser aux courbes élancées qu'on voit dans les grands cabarets
A force de voler et virevolter, au rythme des bulles et des yeux écarquillés, c'est toujours entre noir et blanc que mon coeur coloré choisi son point d'ancrage.
Arc-en-ciel des idées développées, il ne s'agit pas de logiquement comprendre lequel prend le pas mais bien de voir, si les frères Y restent aussi soudés que des siamois.
C'est dans le blanc que j'ai trouvé des restes d'immensités, que j'ai compris la nécessité de l'irréprochabilité et les espoirs emprunts de naïveté.
C'est dans le noir que j'ai plongé dans les profondeurs du désespoir, que j'ai sucré mes envies, que j'ai dépasser les bornes que je ne voyait plus.
Si le blanc semble plus simple, au final presque arrangeant, quel ennui au quotidien qui fait qu'il semble sans mouvements
Et pourtant j'ai choisi le noir. Le mouton noir, fondu dans la masse, celui qui dérange, celui qui surprend, celui qui de son extravagance devient attirant et repoussant. Moi le mouton noir je l'aime comme un déviant, comme une bergère qui le chercherait après l'avoir trop longtemps oublié au profit d'un troupeau qui n'en a plus besoin.
Le mouton noir je le respecte juste parce qu'il choisit le cœur pour parler et qu'il s'amuse à aimer.
Black sheep tu es collé à ma vie, White life tu es ce que jamais je ne choisi.