Poser à nouveau

Comment revenir, sonder à nouveau mes pensées, oser à nouveau me livrer.
On ne peut plus toujours rêver, on ne peut plus toujours forcer
Assis contre ce mur, face au monde qui avance, où suis-je
Pas de pudeur, pas d'aigreur
Les mots sont les draps qui me protègent
Les mots sont les filtres qui me floutent
La pudeur inexistante, serait un inutile artifice
Une façade sans consistance, un trompe-l'oeil un peu raté.
Il est un phénomène un peu étrange qui fait qu'on sait toujours ce qu'on nous dit mais pas ce qu'on nous cache.
Il est une réalité qui subjugue , cette liaison étrange à contre-temps.
J'écris, je te dis, je te fais ressentir, ce que je veux, ce que je suis, ce que tu crois comprendre
Puis un jour, tu relis, tu comprends, tu interprètes, tu paniques, tu ressens et là,
ces mots qui étaient posés, inanimés, prennent vie sous tes yeux.
Pendant ces quelques minutes où tes yeux veulent savoir ce qui suis
Veulent savoir si quelque part, tu es là derrière les lignes,
Tu es à moi, et je me livre à toi.
Tu pourras nier, désapprouver, regretter, mais pendant ces quelques minutes, tu étais là.
Ce que tu as ressenti en lisant mes lignes, l'expression de tes sentiments, te livres-tu à ce moment là ?

L'envie d'y revenir, l'envie de vivre à nouveau ce lien entre-nous est une addiction d'un genre nouveau.
J'ai envie de cette musique entre-nous, j'ai envie de ces silences à nouveau.
Il y a dans la confiance, un abandon de soi qui nous poussera toujours à élever nos âmes.
Alors de quoi aurais-je peur ?

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