Me voilà transformée en RG sous le poids de ma curiosité

Olivier Vanderspiegelen

Par manque de nouvelle, parceque je te connais, je cherche sur la toile des traces de ton passage.

Après quelques liens sans grand intérêt nous y voilà sur ce que j'attendais sans trop y croire. Te connaitrais-je mieux que je ne le pensais ?
Prostitution dévoilée de nos vies comme tu dis, mais choisie.
Des choix à assumer, à vivre et à avancer.

Je crois au fond de moi t'en vouloir de ne pas nous regarder dans les yeux pour te dévoiler et choisir ce moyen détourné. Pourtant je ne le comprends que trop bien., c'est pourquoi je choisi ce moyen détourné pour te répondre à mon tour, même si tu n'en attendais pas. Je serais dure parcequ'il le vaut, parceque les choses doit être dites. Dans le génie des mots choisis, des sens et des mots qui griffent tu t'exposes à la vue du plus grand nombre en ne voulant plus de nous.
De quoi as-tu peur dans le regard de ceux qui t'aimes et qui sont près à t'écouter.

Tu voudrais d'une perfection qui n'existe en personne, tu voudrais être toujours droite et honnête mais personne ne l'est toujours. Je t'en veux d'avoir été égoïste de ton malheur, de n'a pas avoir eu confiance, qu'à force de chercher en toi des réponses que tu ne voulais pas tu as délaissé ceux qui étaient là pour toi. Et si seulement c'était pour avancer, je n'aurai pu que respecter ce choix, mais ce n'est que pour te perdre encore, et stagner dans ton passé.

Je t'en veux terriblement de penser que les choses sont comme tu le penses, de fêter ta défaite et te battre en te liant les poignets. Je t'en veux d'avoir trop entendu le La de ce qui nous reliait, je t'en veux de m'avoir fait gouté à ce que tu pouvais donné et de m'avoir fait croire que c'était toi à tout jamais. Je t'en veux de tes absences de tes mauvais rapprochements, de tes superbes textes acides, qui sont aussi beaux que tu es belle et qui sont aussi un poison.
Pourtant je suis passée outre mes déceptions à répétitions, mes espoirs piétinné, des excuses sincères et le reste, tout le reste. Si tu voyais ce que je vois en toi, et à quoi tu es si aveugle, si tu sentais de quoi tu es capable, ce que tu peux devenir tu ne serais pas là. Tu nous écouterais à nouveau, tu recréerai ce lien qui a jadis existé et tu lèverais la tête pour courir vers ton audace et ta chance.

Je t'en veux de passer à côté de nous, de toutes ces choses, de ton bonheur et pourtant j'espère toujours te pardonner de le faire, te pardonner de nous faire culpabiliser, car si jamais un jour cela s'arrête, alors nous ne nous reverrons jamais.

Je ne sais pas si mes mots te feront du mal ou du bien, si tu regretteras de les avoir lu ou compris, ou si tu m'en voudras de les avoir choisis, mais il fallait que ces mots te soient dits, il me fallait te les dire aujourd'hui, justement parceque je tiens à toi très chère, j'espère juste que tout changera.

Commentaires

Anonyme a dit…
Bonsoir,

juste pour te dire que j'ai lu... que moi aussi, j'utilise les moyens détournés pour prendre des nouvelles, régulièrement.
J'espère une explication à coeur ouvert, bientôt, car évidemment, je te la dois... mais ma connection est trop aléatoire là où je suis.

Je t'embrasse fort... Porte-toi bien.
Sokola a dit…
Je pense aussi très fort à toi. Nous sommes tous maléables et améliorables, et j'espère te retrouver très bientôt, il y a des choses qui nous manque et que le temps ne saurait rattrapper mais il y a pour toujours entre nous la sincérité.

Je t'adore très chère à mon coeur.
Anonyme a dit…
un beau texte sur des aspects souvent inexplorés de l'amitié. quelle virtuosité Sonia !

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