Je re-fléchi mais au fond reste sur mes super-positions

Maxime Vaslin



Un appel incongru à la fin d'une journée
Ça peut laisser pantois et intriguée
Quand cet appel dure et s'éternise
On se demande enfin quel en est l'enjeu

A travers les questions, tu devines mes réponses
Au détour des silences, j'esquive ces évidences
Le passé est ainsi ne te plonge pas dedans
Tu risque de t'y noyer à force de te projeter

Ca ne sert à rien de se demander: et si
Ca ne rime à rien d'espérer que si

Tu ne t'écoutes pas tu sais que tu ne devrais pas
Mais tu m'en parle encore et toujours
Tu me dis que tu aimes et que c'est pour la vie
Mais tu attends que je te sauve la peau

Au fond je sais ce que tu voudrais
Au fond tu sais qui est celui que j'aime
Au fond tu sais que ça ne changera pas
Au fond je sais ce que tu espères

Ca ne sert à rien de se demander: et si
Ca ne rime à rien d'espérer que si

Si je reviens hanter malgré moi ton sommeil
Si la sensualité garde tes sens en éveil
Si ta volonté perd toute force devant moi
Regarde moi dans les yeux pour me laisser partir

Laisse toi le temps de créer des souvenirs
Qui balayeront nos fantasmes d'amants
Laisse toi le temps de perdre la saveur sucrée
Je sais que si nos vies se croisent, nos chemins sont tracés

Ca ne sert à rien, car tu le sais et oui
Ca ne rime à rien, car on a chacun notre vie

Commentaires

Anonyme a dit…
Beau poème.
Sokola a dit…
Merci petit caliméro !

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