Doux Rêveur



L’amour se pare de tant d’atouts, alors qu’il se suffit d’un rien du tout
Je me perds souvent dans tes yeux et ton regard, j’adore à la fois cette froideur sauvage et la chaleur ardente que j’y trouve.
Il y a d’abord ce marron intense, cette couleur automnale, un tunnel profond où chaque éclat de lumière se reflète et dévoile mille reflets irisés.
On pourrait les croire sombres, mais ils sont tenaces, fixes et francs. Cernés de leur voile noir, de leur souple paravent qui tel un éventail joue avec les mouvements.
C’est au-dessus que leurs accents développent les ponctuations. Droits ou soyeux, on ne sait où ils vont ployer, mais c’est pour mieux te dévoiler.
Au centre de tout,  j’y vois la douceur, tout en courbe et volupté, c’est ainsi que tu es guidé. Sa rondeur, ses arômes qui t’envoient à droite, à gauche qui t’alertent ou bien t’enchantent, faisant naître le plaisir.
En suivant le chemin tracé, je vois poindre des collines, rosées, douces comme la soie, grandes et mouvantes, cachant ce qui est sacré ou devenant d’or, dévoilant en partie des trésors nacrés. C’est ainsi que les parenthèses de bonheur s’inscrivent dans la chair, marquant un peu plus chaque fois nos souvenirs de félicité.
Nous sommes uns, nous sommes unis, pour la vie et au-delà. Je vois dans tes yeux la moitié qui me manquait, je sens dans tes bras de la joie comblée, mon être magique, mon beau soldat, il n’y a pas un jour qui ne soit pas un combat où notre amour vaincra. 

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