Alizés zélés du coeur

Cercle vert et argent qui s'impose au monde. La peau légèrement se marque, le cercle cerne en son sein et magnifie cette partie de la planète où ira se poser le regard. Les ombres pointues des feuilles découpées en branches étoilées ploient et se plient au gré des vents et des alizés. Les mouvements saccadés réguliers des métronomes piétons, de plis et dégradés enchantent les regards.

Il y a ce qui se devine ce qui se dévoile, ce qui se dessine, ce qui se désire. Il y a ceux dont le cœur se fige au bord des yeux dont l'été vient chauffer les corps et les sangs. 
Ceux qui se recueillent religieusement devant la beauté inaccessible de l'instant.  
Ceux dont l'air caresse le visage relevant la tête vers les cieux célébrant la vie les bras ouverts. 
Ceux dont les yeux emplis de nostalgie, repensent tels des marins esseulés à celle où celui dont le souvenirs hantent les mers et les ports. 
Je ne parlerai que de ceux qui s'emeuvent de la beauté et acceptent de s'y laisser toucher et bercer. Qui la prennent par la main pour se raconter à soi même ou aux autres leur histoire mille fois réinventée et sublimée ou dramatisée. Je ne parlerai que de ces gens qui sont vous ou moi et qui sous la chaleur écrasante se laissent prendre la main, posés à l'ombre des arbres, suivent les doigts qui montrent au loin le champ de tous les possibles, les vagues de toutes les aventures, les méandres de tous les chemins.

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