TaNt PiS


Je partirais, laissant ma place
J'irai loin, seule près de ces endroits qui ont été mis sur mon chemin.
Je me souviens d'eux avec une précision étonnante. Mais étonnante pour qui ?
Nous sommes bien seuls, nous sommes si seuls.
Des liens et tissent et se détachent, se rapprochent et glissent. Le temps passe, les gens partent, moi je reste. Pour quoi ? pour qui ? Pour moi surtout et ceux qui passent et qui se lassent de moi, de ce que je suis et de ce que je deviendrais. Ne t'attachent pas à moi, de peur que je n'arrache ton coeur et tes illusions en même temps que mes larmes sècheraient ton corps, pétrifieraient ton coeur, pour en faire une boule d'indifférence.

Ne t'attache pas à moi de peur que ta déception d'un jour, me brise le coeur et mes espérences envers toi. Je ne peux faire autrement que de donner tout ce qui est possible de donner mais je n'attends pas la réciproque, j'attend la reconnaissance sans doute. Celle de mon existence, de ma frèle existence, dans ce monde dur et trouble. Je quitte cette ville ? non pas aujourd'hui, qui sait demain ? Moi pas, je ne sais rien, et ne veut pas ouvrir les yeux, mon organe vital me fait assez mal comme cela. Les frissons que tu reconnais me parcourent le corps et alors ? Les visions qui te hantent viennent dans mes nuits et tant pis... Je ne puis rien y faire, peut être arrive-t-il à chacun ce qu'il mérite, quels sont mes tords ? De penser, réfléchir sur ce qui aurait pu provoquer cette vision parfois si gaie et parfois si terrible de ce monde et de la vie humaine.
Un petit être parraît encore si beau, si innocent....et si jamais sa vie était déjà toute tracée, si le passé de ces parents, de son entourage, du lieu ou elle vivra venaient confirmer ce qu'elle vivra et ce qu'elle sera ? Et si je savais depuis longtemps ce que je serai , comment je fonctionnerai ? J'aime fermer les yeux, me laisser guider par la musique, bouger sans contrôler ni mes mouvements, ni ma pensée, juste partir quelques minutes de cet univers familier.

J'aime fermer les yeux, me laisser guider par la musique, chanter sans contrôler ni ma justesse, ni mes paroles, juste fredonner. Juste aimer ça. J'aime caresser les peaux, les touchers, me rassurer de leurs présences, elles ne seront plus là un jour, définitivement, alors je touche, je palpe pour me dire que si moi je n'oublie jamais ces gens, eux ne m'oublieront peut être pas ? Et si ils m'oublis tant pis... On existence tant que quelqu'un pense à nous, tant que notre vie, notre âme est dans la pensée de quelqu'un mais après, on disparaît progressivement dans l'oubli. La peur de la mort est peut être tout simplement la peur d'être oubliée par tous, de ne plus représenter quelque chose pour quelqu'un. Voilà, le bonheur de l'amour, donner pour sauver, donner pour créer.

Commentaires

Articles les plus consultés