Métropole polémique
Métisser ses envies ou partager ses désirs
J'avoue que trop souvent ce sont les conséquences que je néglige
Dans les lueurs incertaines des rayons et des étoiles
J'avoue que je me suis laissée bercer par des regards expressifs
J'aurai du refuser cette main qui semblait douce, qui cachait des épines écorchant
La peau comme souvenir, et les yeux comme désirs
Même en montant plus haut le soleil se prosternait devant ce qu'il voyait: un destin incomplet
Quand Il est dans mon cœur je vois à nouveau les réalités, l'enfer, de tous les pas de trop
Pourtant je continue et rentre dans la danse, sentant sur ma pudeur ses griffes déchirantes
Le réveil comme glas et comme un coup au cœur, marionnette sentant partir ses illusions
Répétition des songes, ballet d'erreurs, sur notre ciel étrange, jamais trop de couleurs.
Je suis partie, j'y ai pensé, j'ai réfléchi à ce passé.
J'ai survécu à tout, à toi, j'ai blindé mon cœur et mon corps de bandages et de rage j'ai ouvert des rivières de poussière à balayer et à oublier.
Le mensonge insidieux s'est immiscé, s'est installer à pris le pas sur nos visions, s'est dévoilé et a brisé les jambes des soldats de plomb.
Ils ont coulé sur tout ce poids et j'ai marché sur leur dépouille pour ne pas sombrer. J'ai dormi les yeux ouverts pour ne pas partir. J'ai le souvenir de tes murmures, de tes mots choisis et de ton cœur qui bat. J'ai le souvenir de la mort planant et des vies perdues devant nos yeux impuissants. J'ai le souvenir de la souffrance extrême, de secrets tellement rejetés que l'on se demande à présent s'ils ont existé mais qui ont déterminé les erreurs présentes.
Si j'ai échoué par moment, je suis restée plus forte que quiconque, plus déterminée que jamais. J'ai en mon âme un surplus de vie que tu n'estimeras jamais, une noirceur docile qui n'attends que de se réveiller, une puissance fluide que tu n'imagines même pas contrôler.
Dans ce combat fastidieux, je n'imagine pas gagner, je n'imagine pas réussir au terme de ma vie à battre la vie, je n'imagine pas savoir les sens cachés de l'existence des choses, je ne l'imagine pas puisque je le sais et j'y arriverai.
Commentaires
En lisant j'ai senti l'apesanteur devenir plus lourde.
Dur de ne pas entrer dans le mal ètre devant se texte .
Mais une chose me fais dire que je me sens proche de ses écrits "ne pas abandonner"
Mais une chose me fais dire que ce n'est pas moi qui l'a ressentit "les regret"
Il ne faut jamais regretter