Tout envoyer en l'air
Pas de promesses tenue. Je n'ai rien dit ou rien promis, j'ai émis l'idée, que dis-je, j'ai suivi l'idée qui est sorti de ta bouche. Suspendue comme à un fil, tu m'as dit que je devrais m'y remettre. Tu ne savais pas, que voilà moins d'un mois, on me proposait déjà ce chemin, on me proposait de reprendre cette voie.
Je ne sais pas ce que je fais, si je le fais, le dit ou l'écrit, je ne sais pas si c'est ce qu'on attends de moi. Si je suis capable d'offrir la surprise et de me surprendre encore. Éblouie par l'éclat de ce qui a pu émaner de moi, un peu craintive de ne trouver que de pâles copies, de fades moments suspendus.
J'ai tout oublié, tout envoyé en l'air.
Pris cette idée, ces mots, embrouillés dans ma tête, chiffonnés, mis en boule, dépliés puis roulés encore. Un peu comme on s'accroche à un souvenir trop précieux pour être jeté et trop douloureux pour le ranger. J'avais cette boule dans ma main, dans mon coeur, un sanglot dans mon gosier, une nouvelle dure à avaler. J'ai un peu oublié depuis combien de temps elle était là, je sais juste que j'ai fait semblant de croire que ce n'était plus moi. J'ai avancé, fait la grande, joué le rôle, fait comme si tout cela était une autre moi, une autre vie.
Il n'y a qu'au moment où j'ai ressenti vibrer votre regard sur moi, que j'ai ressenti à nouveau ce que c'est que de dire et d'écrire. Percée à jour, transpercée de la réalité que j'avais mise de côté. J'avais toujours cette boule, serrée dans ma main, pas encore en miette, compacte et pas intacte.
J'apprends à rouvrir mes doigts, un à un, petit à petit, libérer ses idées emprisonnés.
Comme des échardes plantées dans la peau trop longtemps, chaque pas me serrent le coeur, chaque ouverture me libère.
Est-ce peut être qu'il s'agit de ce dont on a besoin, pas seulement de ce qu'on aime.
Je sais qu'à un moment, libérateur, attendue, fantasmé et rêvé. J'aurai cette boule à nouveau en main, je l'enverrai en l'air sans me soucier d'où elle atterrira.
Je ne sais pas ce que je fais, si je le fais, le dit ou l'écrit, je ne sais pas si c'est ce qu'on attends de moi. Si je suis capable d'offrir la surprise et de me surprendre encore. Éblouie par l'éclat de ce qui a pu émaner de moi, un peu craintive de ne trouver que de pâles copies, de fades moments suspendus.
J'ai tout oublié, tout envoyé en l'air.
Pris cette idée, ces mots, embrouillés dans ma tête, chiffonnés, mis en boule, dépliés puis roulés encore. Un peu comme on s'accroche à un souvenir trop précieux pour être jeté et trop douloureux pour le ranger. J'avais cette boule dans ma main, dans mon coeur, un sanglot dans mon gosier, une nouvelle dure à avaler. J'ai un peu oublié depuis combien de temps elle était là, je sais juste que j'ai fait semblant de croire que ce n'était plus moi. J'ai avancé, fait la grande, joué le rôle, fait comme si tout cela était une autre moi, une autre vie.
Il n'y a qu'au moment où j'ai ressenti vibrer votre regard sur moi, que j'ai ressenti à nouveau ce que c'est que de dire et d'écrire. Percée à jour, transpercée de la réalité que j'avais mise de côté. J'avais toujours cette boule, serrée dans ma main, pas encore en miette, compacte et pas intacte.
J'apprends à rouvrir mes doigts, un à un, petit à petit, libérer ses idées emprisonnés.
Comme des échardes plantées dans la peau trop longtemps, chaque pas me serrent le coeur, chaque ouverture me libère.
Est-ce peut être qu'il s'agit de ce dont on a besoin, pas seulement de ce qu'on aime.
Je sais qu'à un moment, libérateur, attendue, fantasmé et rêvé. J'aurai cette boule à nouveau en main, je l'enverrai en l'air sans me soucier d'où elle atterrira.
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