L'espace, cet instant...
J'ai en mémoire, ces quelques instants passés ensemble un soir d'hiver.
Je ne sais plus vraiment, ni l'année, ni le mois.
Tout ça je ne m'en souviens pas.
Ce qui m'est resté, tel un tableau figé se sont les ambiances illuminées.
On ne sait pas ce qu'il se passe, entre deux êtres un peu perdus,
Entre deux poètes décalés, deux rêveurs touchés par la créativité.
Une connexion plus forte qu'électrique mais aussi plus fugace que le vent.
Comme deux âmes qui se parlent, comme deux êtres qui dansent.
Pendant quelques heures, tu as laissé petit à petit s'éloigner les brumes qui te suivent,
qui t'enlisent, qui te tuent.
Tu as quitté l'angoisse qui étreint les cœurs le soir quand tu rentres chez toi, si c'est chez toi.
Il y a la création mutuelle d'une idée magique, une émulsion particulière qui rend à la vie, pendant quelque temps sa saveur, une émotion pure et sincère qui nous fait redevenir l'espace d'un instant des enfants. Cette échange si stimulant, ces discussions si intenses, si profondes nous touchant au fond des yeux.
L'espace d'un instant... C'est tout ce décor figé dans lequel mes pensées pourraient encore circuler sans entraves et nous voir marcher, de loin, d'en haut, petits êtres dans ce grand tout.
Pas de limite à nos sourires, nos envies de rire futiles, pas de gêne car la folie nous emplie.
Une envie d'éternité, de s'éterniser sur ces terrasses rafraichies par l'hiver, que même l'alcool ne réchauffent pas.
Une envie de marcher sans fin dans ses villes, oiseaux de nuits illuminés par les étoiles, les surprises, les rencontres.
Un plaisir à t'entendre me raconter ces lieux qui te sont familiers, ces endroits dont l'habitude t'avais masqué les détails si charmants, et pourtant je vois que tu les regarde à nouveau comme empreint d'une couleur différente.
Est-ce le temps, le climat ? Qu'est-ce qu'y fait que ce soir-là, la vie t'a semblé si différente, si délicieuse ?
J'ai savouré chaque instant de cette poésie frénétique, de cette folie me tournant la tête, de voir à nouveau ton oeil qui brille et ton sourire se soulever tes joues.
"L'espace d'un instant", c'est cet espace oublié, qui même au moment où je le parcourais n'existait déjà plus je crois, qui s'effaçait déjà doucement derrière nos pas.
C'est ce moment du départ où tu crois que je n'ai pas vu ton regard.
Tu savais toi aussi, que la brume revenait, que le retour solitaire allait te peser, que l'aura d'euphorie se dissipera peu à peu comme les vapeurs de nos effluves sucrées.
Peu importe le temps, le lieu ou qui nous étions, peu importe car au fond, nous l'avons vécu, cette magie, nous l'avons vue.
Je ne sais plus vraiment, ni l'année, ni le mois.
Tout ça je ne m'en souviens pas.
Ce qui m'est resté, tel un tableau figé se sont les ambiances illuminées.
On ne sait pas ce qu'il se passe, entre deux êtres un peu perdus,
Entre deux poètes décalés, deux rêveurs touchés par la créativité.
Une connexion plus forte qu'électrique mais aussi plus fugace que le vent.
Comme deux âmes qui se parlent, comme deux êtres qui dansent.
Pendant quelques heures, tu as laissé petit à petit s'éloigner les brumes qui te suivent,
qui t'enlisent, qui te tuent.
Tu as quitté l'angoisse qui étreint les cœurs le soir quand tu rentres chez toi, si c'est chez toi.
Il y a la création mutuelle d'une idée magique, une émulsion particulière qui rend à la vie, pendant quelque temps sa saveur, une émotion pure et sincère qui nous fait redevenir l'espace d'un instant des enfants. Cette échange si stimulant, ces discussions si intenses, si profondes nous touchant au fond des yeux.
L'espace d'un instant... C'est tout ce décor figé dans lequel mes pensées pourraient encore circuler sans entraves et nous voir marcher, de loin, d'en haut, petits êtres dans ce grand tout.
Pas de limite à nos sourires, nos envies de rire futiles, pas de gêne car la folie nous emplie.
Une envie d'éternité, de s'éterniser sur ces terrasses rafraichies par l'hiver, que même l'alcool ne réchauffent pas.
Une envie de marcher sans fin dans ses villes, oiseaux de nuits illuminés par les étoiles, les surprises, les rencontres.
Un plaisir à t'entendre me raconter ces lieux qui te sont familiers, ces endroits dont l'habitude t'avais masqué les détails si charmants, et pourtant je vois que tu les regarde à nouveau comme empreint d'une couleur différente.
Est-ce le temps, le climat ? Qu'est-ce qu'y fait que ce soir-là, la vie t'a semblé si différente, si délicieuse ?
J'ai savouré chaque instant de cette poésie frénétique, de cette folie me tournant la tête, de voir à nouveau ton oeil qui brille et ton sourire se soulever tes joues.
"L'espace d'un instant", c'est cet espace oublié, qui même au moment où je le parcourais n'existait déjà plus je crois, qui s'effaçait déjà doucement derrière nos pas.
C'est ce moment du départ où tu crois que je n'ai pas vu ton regard.
Tu savais toi aussi, que la brume revenait, que le retour solitaire allait te peser, que l'aura d'euphorie se dissipera peu à peu comme les vapeurs de nos effluves sucrées.
Peu importe le temps, le lieu ou qui nous étions, peu importe car au fond, nous l'avons vécu, cette magie, nous l'avons vue.
Commentaires