Celle de l'île aux animaux sauvages

Ce n'est que dans le mouvement qu'elle arrive à lâcher prise.
Comme un hommage perpétuel à la vie. Elle a besoin que ça bouge, d'avancer.
Le paysage qui défile, le vent sur sa peau qui la caresse doucement, les lumières et les ombres qui se succèdent et jouent à cache-cache, la transformant en petit léopard.
Le bruit de la nature, de l'environnement excite sa curiosité et l'apaise.
Ce n'est qu'à ce moment là, qu'elle se pose enfin, se détend soudain et se permet de sombrer.
Il n'y a que la vie qui compte, il n'y a que les vivants qui bougent.
Elle est une ode à la vie, une cure à l'ennui.
Elle ferme alors les yeux, avec la certitude que la vie à côté continue.
Le monde bouge autour, continue sa ronde.
Elle en fait partie et en est détachée à la fois, avec une telle grandeur intérieure dans son si petit corps.
Une aura magnifique, une énergie magique, un sourire communicatif, c'est le cadeau de celle qui nous a choisi.


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