On m'a...
On m'a dit de me taire et je me suis tue.
On m'a dit ce que je devais faire et je n'ai pas pu.
On m'a dit de m'éteindre et je n'ai pas su.
On m'a dit d'étreindre et je n'ai pas voulu.
On m'a fait la fête mais je ne l'ai pas vécue.
On m'a fait la guerre et j'ai combattu.
On m'a fait aimer mais je ne l'ai pas cru.
On m'a fait donner et je n'ai pas vu.
Il y a ce qu'on m'a fait, il y a ce qu'on m'a dit, il y a ce que j'en fait et bien sûr ce que j'en dis.
Il y a les jours passés, il y a les amertumes, il y a les jours d'été et bien sûr les goûts d'agrumes.
Il y a ce que tu peux, faire ou être pour être heureux, il y a ce que tu vis et bien sûr la poésie.
Il y a dans les refus, l'insolence de s'indigner, la volonté de vivre et de toujours s'élever.
Il y a dans les on-dit, l'indolence de supporter, la cruelle incapacité, de soi-même se confronter.
Il y a dans les je t'aime, l'appel au loin des sentiments, l'envoi plein d'espoir du retour, comme une envie de firmament.
Il y a dans les mépris, les aigreurs et blessures intérieures, la réalité proche du caniveau, le désespoir ou l'échafaud.
Dans tes recoins cachés et sombres, dans tes éclats de joie, de rire, partout tu es vivant si bien sûr tu respires.
Dans tes doutes et ta prudence, dans ta chaleur et ta présence, tu attires comme un aimant si bien sûr tu es aimant.
Dans tes failles et tes colères, dans tes silences salutaires ce sont tous ces contours mouvants qui donnent ces couleurs à ton être.
On m'a dit ce que je devais faire et je n'ai pas pu.
On m'a dit de m'éteindre et je n'ai pas su.
On m'a dit d'étreindre et je n'ai pas voulu.
On m'a fait la fête mais je ne l'ai pas vécue.
On m'a fait la guerre et j'ai combattu.
On m'a fait aimer mais je ne l'ai pas cru.
On m'a fait donner et je n'ai pas vu.
Il y a ce qu'on m'a fait, il y a ce qu'on m'a dit, il y a ce que j'en fait et bien sûr ce que j'en dis.
Il y a les jours passés, il y a les amertumes, il y a les jours d'été et bien sûr les goûts d'agrumes.
Il y a ce que tu peux, faire ou être pour être heureux, il y a ce que tu vis et bien sûr la poésie.
Il y a dans les refus, l'insolence de s'indigner, la volonté de vivre et de toujours s'élever.
Il y a dans les on-dit, l'indolence de supporter, la cruelle incapacité, de soi-même se confronter.
Il y a dans les je t'aime, l'appel au loin des sentiments, l'envoi plein d'espoir du retour, comme une envie de firmament.
Il y a dans les mépris, les aigreurs et blessures intérieures, la réalité proche du caniveau, le désespoir ou l'échafaud.
Dans tes recoins cachés et sombres, dans tes éclats de joie, de rire, partout tu es vivant si bien sûr tu respires.
Dans tes doutes et ta prudence, dans ta chaleur et ta présence, tu attires comme un aimant si bien sûr tu es aimant.
Dans tes failles et tes colères, dans tes silences salutaires ce sont tous ces contours mouvants qui donnent ces couleurs à ton être.
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