Alpha et Omega again and again

L'amour...

C'est ce qui fait tourner le monde... en bourrique. L'alpha et l'omega et puis l'alpha à nouveau, car rien ne s'arrête vraiment et tout est cyclique.
C'est la motivation, l'enjeu, la difficulté, la mise à nu parfois la mise en danger.
C'est l'espoir, le futur, le don, la plénitude ou parfois l'incompréhension, l'attente, la déception, la tristesse.
Il n'y a pas de mode d'emploi parfait, de fonctionnement rodé, il n'y a que des adaptations, des sensations et des envies.

Au départ, il y a des besoins. Que se soit la tendresse, l'émulation, la passion, le partage, se sont ces belles émotions qui intérieurement font vibrer notre être sur une fréquence parfaite. Pour certains, c'est la possession, la domination, la flatterie et se seront les bases de la relation.

On comprend vite qu'en fonction des besoins qui nous poussent vers l'autre, les effets et ce que l'on va pouvoir créer sont imprégnés de ces influences. Si on connaît nos besoins, il y a déjà la nécessité de connaître ceux de l'autre, et c'est là qu'intervient la confiance. Mais connaître nos besoins n'est déjà pas simple, inconsciemment il n'y a que ce qu'on ressent qui nous semble positif ou moins. En se connaissant, nos motivations profondes se dessinent souvent dans l'amour que l'on est capable de se porter déjà à soi-même.
Avoir confiance dans les motivations de l'autre, qui quand elles sont négatives ne sont jamais annoncées, c'est la base malgré tout de la relation. Ce n'est que lorsque les actions de l'autre contredisent les paroles que notre alerte interne et notre instinct de survie doit s'activer et nous faire arrêter la relation.

Il y a donc d'abord les besoins, puis la confiance dans l'autre, dans la possibilité d'un avenir possible, d'un monde à créer ensemble. Il y a enfin juste les émotions, l'amour, la passion qui nous emporte, nous enroule, nous ravie, nous réjouit.
On allume à deux, un feu à la fois intérieur, et extérieur à nous. On a créé un feu d'une étincelle.
Au départ, il est fort, il est grand, il brille de loin, il éblouit. Dans le temps il va vivre ou survivre aux aléas, intempéries, obstacles, usure. Mais pour qu'il survive vraiment, il faudra l'alimenter, l'entretenir, en prendre soin.
Il faudrait prendre le temps de le regarder ce feu pour savoir ce dont il a besoin pour vivre. Est-ce un feu électrique, de bois ? Est-ce un feu de cheminée, routinier et chaleureux, contenu et réconfortant ? Est-ce un feu follet, insaisissable et mystérieux, lunaire et bleuté ? Est-ce un feu de camps, lumineux et éclairant, lieu de vie ou de survie ? Est-ce un feu de forêt, un brasier incontrôlable, grandiose et dangereux ? Il aura peut être besoin d'air pour s'épanouir, d'espace pour s'agrandir, de bois pour se nourrir, d'étincelles pour crépiter.

A-t-on les éléments pour le faire vivre et est-ce qu'on le veut ?

On peut avoir toujours l'envie de le nourrir à deux et en faire un doux foyer vers lequel on saura toujours se tourner. On peut un jour ne plus être touché par ce feu. Il a beau exister, être là et vivant pour l'instant, mais peu à peu, le voir, sentir sa chaleur ne nous émeut plus. Petit à petit il va se tarir mais pendant ce temps on le regarde mourir à petit feu.

Je ne sais jamais quoi dire quand on me demande comment est mon feu, comment je l'entretiens, comment je fais. Il est mouvant et changeant, le décrire est difficile. Il est puissant et passionnant, je ne me lasse pas de l'explorer. Il est chaleureux et réconfortant, comme un abri dans la tempête. Il est tendre et aimant, un puits infini de tendresse. Il est surtout propre à chacun et ne se renforce que lorsque chacun apprend à s'aimer davantage individuellement pour savoir aimer intensément.

Je finirai sur cette réflexion qu'il n'y a rien d'absolu que la certitude justement que rien ne l'est. Tout bouge tout le temps et il ne s'agit jamais juste de toi ou lui, ou elle. Ce sont mille facteurs et éléments qui influent sur vos vies en permanence. Il y a de la beauté dans le mouvement mais c'est l'action qui nous transcende vers les réussites.


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