Olive

Bald Monk



Toujours rond, mon ode à toi
Toujours là, toujours toi
On se suit, on est fidèle
On se cherche, on ne se trouve pas
On est loin, on en sourit

Je ressens ce que tu vis
Tu comprends ce que je suis
Le temps passe, presque des années déjà
On suit notre voie parallèle étrange
On regarde de côté ce que l'autre fait
On se rassure, on n'est pas si seuls pour des anges

Je pense à ta musique, tes notes
Lancées un après-midi pluvieux, presque lointain
Touchées sur un pleyel
Je pense à mes larmes, de joie
Assise par terre sur ses marches sans but
Dans un sens, c'est ce que j'écris que j'entendais là

C'était moi, mon âme que tu touchais là
C'était ton regard qui comprenait que c'est comme ça
C'était nos sourires gênés et amusés
C'était nous, deux grands gamins lucides
C'était nous, deux solitaires translucides

Triste, mélancolique, seul et désabusé
Et pourtant...
Tu le sais bien qu'elle sera là ton étincelle
Dès que tes doigts se poseront sur ces touches
Tu sais bien que tant qu'existe au monde
Ces choses inexplicables qui unissent les êtres
Ce lien d'humanité qui est tissé
Tant que nous nous comprenons
Nous ne sommes jamais si seuls.

Je ne te laisserai jamais trop seul.

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