Impuissance de l'action
Chacun de nous a détourné le regard, a évité le miroir.
Peur de ne pas reconnaître dans cet éclat, ce qu'on aimerait au fond, tous être.
Honte de voir en soi, le reflet du spectacle humiliant devant nos yeux qui nous fait regarder au sol.
On rêve un peu, d'être un jour ce héros du quotidien, celui qui se lèvera contre et affirmera sans doute ce que dit la voix des justes.
On s'imagine toujours savoir, qu'au seul moteur de notre indignation, il est possible de renverser les positions et les pouvoirs au profit de celui au sol.
C'est un peu l'inaction qui nous est insupportable, bien plus que de savoir que rien de ce que nous pourrions faire aurait un impact quelconque.
Pour ceux qui ont tenté, osé, affronté, combattu peut être ou dénoncé, il y a un moment, où chacun se regarde pour affronter chez l'autre l'adhésion ou l'isolement vis à vis de sa pensée.
Souvent la majorité écrase, parfois à bon escient, parfois dans le déni de la légitimité des insurgés.
Mais quand la bataille des idées, se tait, quand le silence revient après la tempête.
Que changerons nous en nous-même, que choisirons-nous de ne plus accepter ?
Pourtant si la première envie d'où nait notre frustration c'est de ne pas arriver à changer l'autre, c'est parce qu'au fond, nous savons bien que cela n'arrive jamais.
Le héros naïf se confronte souvent au rejet de la main qu'il a tendu, au reproche pour le coup qu'il a pris pour protéger, à la fuite face à la porte qu'il a ouvert pour mettre à l'abri...
Mais l'héroïsme n'est pas de l'avoir fait, seulement d'accepter ce rejet, ce reproche, cette fuite de celui qui n'est pas prêt.
Nos convictions doivent être assez fortes, scellées à nous-même et à nos âmes pour accepter ces écorchures à notre pensée qui nous font éviter de nous impliquer, nous permettant de détourner le regard pour protéger nos égos.
Il faut alors surement se rappeler que nous ne sommes pas l'enjeu pour enfin oser parler.
Peur de ne pas reconnaître dans cet éclat, ce qu'on aimerait au fond, tous être.
Honte de voir en soi, le reflet du spectacle humiliant devant nos yeux qui nous fait regarder au sol.
On rêve un peu, d'être un jour ce héros du quotidien, celui qui se lèvera contre et affirmera sans doute ce que dit la voix des justes.
On s'imagine toujours savoir, qu'au seul moteur de notre indignation, il est possible de renverser les positions et les pouvoirs au profit de celui au sol.
C'est un peu l'inaction qui nous est insupportable, bien plus que de savoir que rien de ce que nous pourrions faire aurait un impact quelconque.
Pour ceux qui ont tenté, osé, affronté, combattu peut être ou dénoncé, il y a un moment, où chacun se regarde pour affronter chez l'autre l'adhésion ou l'isolement vis à vis de sa pensée.
Souvent la majorité écrase, parfois à bon escient, parfois dans le déni de la légitimité des insurgés.
Mais quand la bataille des idées, se tait, quand le silence revient après la tempête.
Que changerons nous en nous-même, que choisirons-nous de ne plus accepter ?
Pourtant si la première envie d'où nait notre frustration c'est de ne pas arriver à changer l'autre, c'est parce qu'au fond, nous savons bien que cela n'arrive jamais.
Le héros naïf se confronte souvent au rejet de la main qu'il a tendu, au reproche pour le coup qu'il a pris pour protéger, à la fuite face à la porte qu'il a ouvert pour mettre à l'abri...
Mais l'héroïsme n'est pas de l'avoir fait, seulement d'accepter ce rejet, ce reproche, cette fuite de celui qui n'est pas prêt.
Nos convictions doivent être assez fortes, scellées à nous-même et à nos âmes pour accepter ces écorchures à notre pensée qui nous font éviter de nous impliquer, nous permettant de détourner le regard pour protéger nos égos.
Il faut alors surement se rappeler que nous ne sommes pas l'enjeu pour enfin oser parler.
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