Rêveries matinales
Les yeux encore mi-clos, les draps avaient cette douceur incommensurable en ne pensant qu'à toi.
Plus besoin de cette chaleur artificielle, si seulement je t'ai toi.
Je rayonnais et bouillais de toutes ces rencontres oniriques, de tous ces messages inconscients de mon subconscient s'évaporant dans un souffle à l'aube d'un jour nouveau.
J'avais beau tendre les bras, je n'atteignais jamais le bout de ce lit vide de toi.
Cet îlot préservé des flots tumultueux de la vie qui s'agite au loin.
Je touche les créoles à défaut de caresser tes doigts, de parcourir ta peau.
Je donne aux héros désabusés, abimés par la vie, le temps d'une tendresse pure, un bout d'âme salée.
Traversant leurs tempêtes intérieures, leurs ouragans glacés d'outre-mer, abusés des souffrances infligés par autrui.
Ces voyageurs lointains ou ces marins d'eau douce, ces âmes millénaires ou ces nouveaux venus. Tous ont en commun ce vide à combler, ce miroir brisé, ce jeu pipé.
Des blessures mal refermées. Des cicatrices boursouflées.
Certains iront puiser jusqu'au fond de leurs êtres, la sincérité du reflet de leurs actes et les autres, par peur de ce qu'ils pourraient y trouver continueront le bal masqué, se flouant quotidiennement de superficialité.
Certains y trouveront la sérénité d'avoir vaincu en combat singulier, d'avoir affronté ses peurs et ses désirs et de les avoir dominés ou apprivoiser.
Les autres, dévorés par leurs bêtes jalouses du tréfonds de leurs âmes s'enfermeront dans l'envie, la médisance à défaut d'agir et combleront le vide par la quête vaine et sans fond du matériel, l'or en oubliant la raison, en ne regardant pas la lucarne offrant vie à leur âme.
N'attends pas de ceux qui fuient toujours leur propre combat de pouvoir te donner sincérité, ils sont perdus déjà.
Mais apprends des grands voyageurs de la vie, des aventuriers insoumis que l'on a mis sur ton chemin et que tu as la chance de côtoyer, même un court instant.
Regarde avec eux, dans la direction de leurs doux rêves et tel le vent gonflant la voile, donne leur un instant cet élan.
Plus besoin de cette chaleur artificielle, si seulement je t'ai toi.
Je rayonnais et bouillais de toutes ces rencontres oniriques, de tous ces messages inconscients de mon subconscient s'évaporant dans un souffle à l'aube d'un jour nouveau.
J'avais beau tendre les bras, je n'atteignais jamais le bout de ce lit vide de toi.
Cet îlot préservé des flots tumultueux de la vie qui s'agite au loin.
Je touche les créoles à défaut de caresser tes doigts, de parcourir ta peau.
Je donne aux héros désabusés, abimés par la vie, le temps d'une tendresse pure, un bout d'âme salée.
Traversant leurs tempêtes intérieures, leurs ouragans glacés d'outre-mer, abusés des souffrances infligés par autrui.
Ces voyageurs lointains ou ces marins d'eau douce, ces âmes millénaires ou ces nouveaux venus. Tous ont en commun ce vide à combler, ce miroir brisé, ce jeu pipé.
Des blessures mal refermées. Des cicatrices boursouflées.
Certains iront puiser jusqu'au fond de leurs êtres, la sincérité du reflet de leurs actes et les autres, par peur de ce qu'ils pourraient y trouver continueront le bal masqué, se flouant quotidiennement de superficialité.
Certains y trouveront la sérénité d'avoir vaincu en combat singulier, d'avoir affronté ses peurs et ses désirs et de les avoir dominés ou apprivoiser.
Les autres, dévorés par leurs bêtes jalouses du tréfonds de leurs âmes s'enfermeront dans l'envie, la médisance à défaut d'agir et combleront le vide par la quête vaine et sans fond du matériel, l'or en oubliant la raison, en ne regardant pas la lucarne offrant vie à leur âme.
N'attends pas de ceux qui fuient toujours leur propre combat de pouvoir te donner sincérité, ils sont perdus déjà.
Mais apprends des grands voyageurs de la vie, des aventuriers insoumis que l'on a mis sur ton chemin et que tu as la chance de côtoyer, même un court instant.
Regarde avec eux, dans la direction de leurs doux rêves et tel le vent gonflant la voile, donne leur un instant cet élan.
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